Adopter le flex office, c’est bien plus qu’un simple réaménagement des bureaux. C’est une transformation stratégique qui nécessite une gestion rigoureuse et une analyse continue des performances.
Pour garantir que cette nouvelle organisation répond aux besoins de vos collaborateurs tout en optimisant vos espaces, il est essentiel de suivre les bons indicateurs.
Quels sont ces KPI incontournables, et comment les utiliser pour ajuster votre stratégie ? Découvrez-les ci-dessous avec des exemples concrets et des conseils pratiques.
Le taux d’occupation est l’un des indicateurs clés pour évaluer si vos bureaux et salles de réunion sont utilisés de manière optimale. Un déséquilibre (trop d’espaces vides ou saturés) peut entraîner des coûts inutiles ou une frustration des équipes. Combinez ce KPI avec des enquêtes qualitatives pour mieux comprendre les besoins spécifiques des équipes.
Dans un espace de 100 bureaux, seuls 50 sont occupés en moyenne chaque jour. Avec un taux d’occupation de 50 %, vous n’atteignez pas le potentiel optimal de 70 %, qui garantit rentabilité et flexibilité.
Comment agir ?
Un faible taux de saisie indique que les collaborateurs n’utilisent pas les outils de réservation mis à leur disposition, ce qui peut entraîner des conflits pour l’utilisation des espaces. Ajoutez des fonctionnalités comme des rappels automatiques ou des alertes pour maximiser l’utilisation des outils.
Dans une entreprise de 200 employés, seuls 50 utilisent régulièrement le système de réservation. Les autres occupent les espaces "au hasard", ce qui provoque des frustrations.
Chercher un espace disponible ne devrait pas devenir une tâche chronophage. Si cela dépasse 5 minutes, cela impacte la productivité et crée une expérience utilisateur négative. Encouragez vos équipes à réserver leurs espaces à l’avance pour éviter les recherches de dernière minute.
Un employé arrive au bureau à 9h et passe 10 minutes à trouver un poste de travail. À raison de cinq jours par semaine, cela représente près d’une heure de travail perdue chaque semaine, par collaborateur.
Le flex office doit être perçu comme une amélioration, pas une contrainte. Si vos collaborateurs ne s’y sentent pas à l’aise, cela peut affecter leur bien-être et leur engagement. Créez un tableau de bord sur la satisfaction, en croisant ce KPI avec des données comme le turnover ou le taux de rotation.
Lors d’une enquête interne, 40 % des collaborateurs estiment que les espaces sont trop bruyants ou qu’ils manquent de zones privées pour les appels confidentiels.
Un bon taux de réservation indique une gestion efficace des ressources partagées, comme les salles de réunion ou les postes flexibles. Intégrez un système de libération automatique des espaces non utilisés pour maximiser leur rotation.
Une salle de réunion est utilisée trois fois par jour, tandis qu’une autre reste inutilisée pendant plusieurs jours. Cela révèle un problème d’attribution des ressources.
Un environnement de travail moderne et flexible attire et fidélise les talents. C’est un avantage compétitif pour votre entreprise. Suivez également les retours lors des entretiens de départ pour identifier d’autres axes d’amélioration.
Après l’introduction du flex office, le turnover est passé de 20 % à 12 %, preuve que les collaborateurs trouvent leur nouvel environnement plus adapté.
Le flex office favorise la collaboration spontanée, qui stimule l’innovation et renforce la cohésion. Organisez des activités transverses pour renforcer les échanges entre équipes.
Avant, seuls 10 % des projets impliquaient plusieurs équipes. Après l’introduction du flex office, ce chiffre atteint 25 %.
Piloter un flex office nécessite une vision globale et une analyse régulière des performances. Ces 7 KPI sont autant de leviers pour améliorer vos espaces et garantir le bien-être de vos collaborateurs.
Envie d’aller plus loin ? Contactez-nous pour découvrir comment BeeMyFlex peut vous aider à surveiller et optimiser ces indicateurs avec des outils intuitifs et performants.